Marché de l'environnement et de l’énergie

Pollutec se tient à Eurexpo Lyon et présente l'actualité des entreprises françaises et internationales liées aux secteurs du traitement de l'eau, du recyclage, de l'énergie et de l'environnement.

Présentation du salon pollutec et ses différents univers

Pollutec est le premier salon mondial du marché de l'environnement. pollutec regroupe tous les équipements, technologies et services pour la prévention et le traitement de tous les types de pollution et agit pour la préservation de l'environnement et la mise en œuvre du développement durable.

 

  • Une offre multisectorielle répondant aux évolutions du marché.
  • De nombreux visiteurs de l'industrie, des collectivités, de la construction et du secteur des services.
  • Un événement au cœur des nouveaux enjeux du marché.

 

Cette exposition internationale est une vitrine établie d'équipements, de technologies et de services pour le marché de l'environnement et de l'énergie. Elle offre pléthore d'opportunités de développement international en connectant des entreprises avant-gardistes du monde entier. Les professionnels peuvent présenter leurs innovations de marché à un public possédant une forte appétence pour le sujet.

Pollutec est le lieu d'émergence d'idées inspirantes pour l'avenir du marché. Près de 400 conférences, keynotes, ateliers et démos explorent l'innovation et les tendances du marché.

Villages sectoriels, forums thématiques (ville et territoire durables, biodiversité et milieux naturels, industrie durable, mer et littoral…), sommet international des villes et des régions propices à l'économie circulaire, et un forum explorant les nouveaux domaines de l'agriculture et du climat font également partie de l'expérience POLLUTEC

 

 



Voici Pollutec en quelques points et chiffres clés :

Secteurs d'exposition

 

 

 

Analyse de marché : les 10 tendances du green business

 

1 – L’économie circulaire comme business model : tendance de fond de la RSE

 

L'économie circulaire s'inscrit comme l'un des grands enjeux planétaires. Faire plus et mieux avec moins, devient l'objectif d'un nouveau modèle économique entrepreneurial loin d'un simple recyclage 2.0. Reconsidérer les modes de production, de consommation, de recyclage et de commercialisation, c'est optimiser l'utilisation des ressources naturelles et limiter la production de déchets de la manière la plus efficace et écologique possible.

Cette nouvelle manière de produire intégrant l'allongement de vie des produits, la lutte contre l'obsolescence programmée, l'éco-conception... a déjà séduit bon nombre d'acteurs privés. La Fondation Ellen MacArthur créatrice du réseau mondial "Circular Economy 100", réunit ainsi Coca-Cola, Google, Dell, Ikea, Unilever, Michelin.... afin d'aider les entreprises à concrétiser leurs ambitions en matière d'économie circulaire. Un concept économique susceptible de rapporter 700 milliards annuels à l'économie mondiale.

 

2 – La supply chain green et high tech : tendances green business développement durable

 

La supply chain, la gestion de chaîne logistique et clé du bon fonctionnement d'une entreprise, confirme son ambition de devenir green. Efficace et durable elle vise à minimiser l'empreinte environnementale d'un produit tout au long de son cycle de vie et peut compter pour cela sur la high-tech et ses nombreuses solutions innovantes. Gestion des stocks, prévision des achats, circuit de distribution sont désormais pilotés par des algorithmes de pointe, des calculs issus de mégadonnées (Big Data) ou de solutions de géolocalisation. La logistique des entreprises doit désormais s'appuyer sur une stratégie supply chain intégrant des motorisations électriques ou autonomes répondant à une réflexion plus écologique.

 

3 – Des infrastructures économiques durables et décarbonnées

 

Investir dans des infrastructures économiques durables dans des domaines comme l'énergie, le transport, la finance, le bâtiment contribue à mettre en œuvre l'économie circulaire. Cela passe par la production d'énergies renouvelables, l'accompagnement des modes de transports collectifs, l'aménagement des territoires pour l'intermodalité, d'un urbanisme plus vert, la construction de bâtiments passif. Certaines grandes entreprises mondiales ont souhaité encourager l'investissement en faveur de projets d'infrastructures écologiquement durables. C'est le cas de la Green Infrastructure Investment Coalition ou de la Breakthoug Energy Coalition, un programme mondial dynamique en faveur d'une innovation énergétique à émissions nulles instauré par Bill Gates. Les infrastructures green ont le vent en poupe et continueront d'alimenter un énorme marché.

 

4 – Des ressources minières plus propres ?

 

Extraire et exploiter les ressources du sol de manière plus responsable s'inscrit comme l'un des objectifs de la transition écologique, au cœur de la Responsabilité Sociétale des Entreprises et du green business. Malgré cela, le marché du gaz de schiste aux Etats-Unis n'a jamais été aussi florissant tandis qu'explosent l'exploitation du lithium et la recherche de métaux rares pour répondre aux attentes du marché de l'électronique.

Des industriels américains ont pensé à des solutions minières plus propres via des alternatives vertes à la fracturation hydraulique, le renforcement de la biodiversité autour des sites miniers sans oublier le recyclage. Les investissements green sont estimés en 2022 à 3,9 milliards de dollars rien que pour le secteur minier.

 

5 – Une agriculture régénérative avec une vraie gestion des sols

 

La dégradation de la moitié des terres fertiles dans le monde et notamment en Amérique du Nord a fait de la gestion des sols agricoles une priorité pour les entreprises engagées dans un business model durable.

On assiste à l'émergence d'une agriculture dite régénérative caractérisée par des techniques plus écologiques comme le stockage de carbone ou le développement de l'agriculture urbaine. Cette dernière qui implique aujourd'hui 800 millions de personnes dans le monde s'impose comme une solution incontournable pour pallier le déficit inévitable des ressources alimentaires. La tendance est au Smart Farming et au stockage du carbone que les "soil carbon cowboys" expérimentent déjà aux Etats-Unis.

 

6 – Le stockage et le recyclage du carbone


Le stockage du carbone, mécanisme clé de la lutte contre le réchauffement climatique évitera que l'on dépasse la limite des 1,5 degrés prévus par le GIEC. Les 36 milliards de tonnes de dioxyde de carbone rejetées chaque année dans l'atmosphère pourraient, si elles étaient recyclées, constituer une remarquable force économique et de nouvelles opportunités de réemploi.
 

Certaines start-up comme Newlight Technologies ont réussi le pari de piéger le carbone pour en faire du plastique. D'autres ont misé sur l'injection de CO2 pour créer du ciment renforcé ou sur son recyclage pour mettre au point des textiles innovants. Mais capturer et stocker le CO2 sera-t-il techniquement réalisable à grande échelle et suffisant pour pallier le réchauffement de la planète ?
 

7 – L’engagement des salariés dans la RSE et le durable

 

L'engagement des salariés dans le développement durable s'accélère au sein des entreprises. Plus engagés et investis qu'avant, les salariés sont indissociables d'une stratégie RSE efficiente. On assiste à l'émergence de nombreux programmes de formation et d'un management durable, levier clé de la RSE. La jeune génération, d'autant plus sensible aux valeurs environnementales, préfère intégrer des entreprises partisanes d'un nouveau modèle organisationnel, plus en accord avec la nouvelle vision de la société, davantage tournée vers le durable.

Au sein de l'entreprise, l'engagement des salariés va dans le sens d'une meilleure performance globale et d'économies aussi bien financières qu'environnementales notamment dans des domaines clés comme la gestion des consommables.

 

8 – Les micro-grids et la révolution de l’énergie locale

 

Les micro-grids sont des mini-réseaux électriques destinés à approvisionner en énergie des populations en zones isolées ou des lieux et territoires spécifiques (village, quartier, zone industrielle, bâtiment...). L'armée américaine les a aussi intégrés dans ses bases.

Actuellement ces 1437 installations de production locale d'énergie réparties dans le monde produisent 13 GW. Elles représentent une source pérenne dans les déserts énergétiques et un formidable espoir de progrès dans les pays en développement.

Les avancées en matière de capacité de stockage des batteries et de développement des énergies durables comme l'éolien participent au développement mondial des micro-grids. Ce marché prometteur qui pèse 2000 milliards de dollars a donc tout l'avenir devant lui.

 

9 – L’économie collaborative en mode BtoB

 

L’économie collaborative se développe désormais dans la sphère du BtoB en offrant aux entreprises des avantages considérables comme faciliter les échanges, réduire les coûts, accéder à plus de services, mutualiser les compétences... De cette initiative naît la possibilité d'augmenter la productivité et générer de nouveaux revenus, de faire des économies sur le plan à la fois financier, énergétique et environnemental.

L'idée de rentabiliser les infrastructures, les espaces, les équipements etc... a déjà séduit des entreprises comme Cargomatic qui optimise les retours de ses camions de transports ou d'autres qui partagent leurs bureaux non occupés. L'économie collaborative BtoB devient une nouvelle culture d'entreprise avec encore de nouvelles innovations à trouver.

 

10 – La blue economy, l’économie de la mer

 

L'économie bleue pourrait changer le futur de notre planète. Ce modèle économique intéresse de près le green business pour réduire les impacts de la pêche, du transport ou de l'exploitation des ressources de nos mers et océans.
La blue economy vise à réduire l'impact environnemental en s'inspirant de ce que fait la nature à travers des solutions permettant de produire sans émettre de déchets ou émissions nocives. Tout déchet doit ainsi devenir une source d'énergie pour produire autre chose. Orange Marine s'est notamment engagé à identifier et maîtriser ces impacts à travers la certification ISO 14001 de ses activités en mer notamment dans la pose de câbles sous-marins.

 

Cet article a été rédigé en partenariat avec l'Observatoire de la Franchise