Au niveau européen, les risques industriels sont soumis à la directive Seveso dont la dernière révision date de 2012. La France, toujours soumise à la Loi Risques de 2003, a lancé un plan d’actions pour la prévention et la gestion et adopté sept nouveaux textes réglementaires début 2020, après l’accident de Lubrizol à Rouen.
Même s’ils ne sont pas nouveaux, les risques naturels et climatiques (inondations, feux de forêt, retrait-gonflement des argiles, tempêtes, fortes chaleurs...) prennent une importance considérable et génèrent des coûts toujours plus élevés. Selon Swiss Re, le coût des catastrophes naturelles dans le monde se serait élevé à 270 milliards de dollars en 2021. A cela s’ajoute aujourd’hui la prise en compte accrue du risque NaTech qui désigne l’impact des événements météorologiques intenses sur les installations industrielles.
Les risques sanitaires continuent de croître, qu’ils soient d’origine chimique (pesticides, résidus médicamenteux, polluants gazeux...), physique (ondes, champs magnétiques) ou microbiologique (virus, bactéries, parasites). Dans tous ces domaines, l’évolution des connaissances devrait influer sur la réglementation (révision de textes existants, publication de nouveaux textes).
Pour l’ensemble des risques, la gestion s’articule autour de la surveillance, la prévision, l’alerte, la réduction de la vulnérabilité et sur la gestion de crise puis de l’après-crise. A chacun de ces stades, de nombreuses innovations voient le jour. Elles sont aussi bien technologiques qu’organisationnelles ou comportementales.