Sécheresses et stress hydrique, inondations, qualité des milieux aquatiques, état du patrimoine eau et assainissement..., l’accélération des mutations au niveau mondial impacte fortement la gestion de l’eau. Mais en parallèle, la demande mondiale en eau continue d’augmenter de près de 1 % par an. De fait, la question de la sécurité hydrique, i.e. la sécurité de l’approvisionnement en eau, devient un enjeu majeur dans toutes les régions du monde.
Tout ceci nécessite d’assurer une gestion plus sobre des ressources dans chacun des usages, de renforcer l’efficacité hydrique (ex. : détection et remédiation de pannes et de fuites), de poursuivre la diversification des sources dans des conditions acceptables (eaux pluviales, dessalement, eau atmosphérique…), de développer la réutilisation des eaux traitées, d’accélérer le renouvellement des réseaux et ouvrages et de mieux prendre en compte le risque inondation pour en atténuer les impacts.
En corollaire, la question de la qualité de l’eau est toujours plus prégnante. Grâce aux avancées de la recherche, de nouveaux types de polluants sont identifiés dans des teneurs toujours plus faibles. C’est le cas notamment des polluants issus de la pharmacie et de la cosmétique (antibiotiques, anti-inflammatoires, analgésiques, hormones...), des substances de la famille des PFAS (largement utilisées au XXe siècle pour leurs propriétés anti-adhésives, imperméabilisantes et leur résistance à la chaleur) ou encore des micro- et nanoplastiques.
Face à cela, le secteur de l’eau continue son processus de numérisation, celui-ci donnant lieu à de nombreuses innovations sur l’ensemble de la chaîne de valeur.